L’homme qui voulait être heureux

Catégorie : Roman
Titre : L’homme qui voulait être heureux
Sous-titre : Ce que l’on croit peut devenir réalité
Auteur : Laurent Gounelle
Editions : Anne Carrière

Roman philosophique que l’on peut classer dans la rubrique «développement personnel», « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle nous livre un message important dans notre quête du bonheur : ce que l’on croit sur soi-même et sur notre vie devient notre réalité. D’ailleurs, il démarre par une citation de Bouddha qui illustre parfaitement ce sujet :

« Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »

Voici donc le thème de cet ouvrage, paru en 2008.
Nos difficultés majeures viennent de nos pensées, de nos croyances erronées qui nous empêchent d’être heureux. En nous libérant de celles-ci, nous pouvons changer notre vie.

L’histoire du roman est simple : alors qu’il est sur le point de quitter Bali, un touriste rencontre un guérisseur, qui lui annonce tout simplement « qu’il est quelqu’un de malheureux et que son problème n’est pas dans le corps mais dans sa tête. »
A la suite de ces quelques mots et contre toute attente, voici la vie de cet instituteur bouleversée à jamais. Invité à creuser cette question par le vieil homme, le voici parti pendant quelques jours dans une quête au fond de lui-même, qui va l’amener à travers des expériences, des épreuves, des rencontres, à trouver les clefs du bonheur.

Au travers de cette histoire romancée, simple et courte, Laurent Gounelle amène chaque lecteur à réfléchir à ses propres blocages, croyances et pensées dévalorisantes et à trouver au fond de lui une piste pour améliorer son existence et s’épanouir de façon significative.

Si vous ne l’avez pas encore lu, « En quête du Bonheur » vous le conseille vivement.

Quelques extraits :

Les personnes qui ont peur du rejet, reprit-il, sont très loin de savoir qu’il est très rare d’être repoussé par les autres. C’est même presque difficile à obtenir. Les gens sont dans l’ensemble, plutôt enclins à vous aider, à ne pas vous décevoir, à aller dans le sens de ce que vous attendez d’eux. C’est précisément lorsqu’on craint d’être rejeté que l’on finit par l’être, suivant le mécanisme des croyances que vous avez maintenant appris à connaître…
C’est vrai.
Quand on apprend à aller vers les autres pour leur demander ce dont on a besoin, c’est tout un univers qui s’offre à nous. La vie, c’est s’ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif. (page 116)

Il n’y a pas de mal à rechercher un certain confort matériel, et il est vrai qu’il peut faciliter les choses. Pour être plus précis, le confort matériel n’apporte pas le bonheur ; en revanche, son absence peut parfois altérer, troubler le bonheur.
Ca me semble évident.
Cependant, j’insiste sur le fait que ce qui est matériel ne peut apporter de bonheur. Beaucoup de gens sont d’accord avec cette idée, et parfois même l’affirment haut et fort, et pourtant, au fond d’eux, inconsciemment, ils croient quand même que cela les rendraient heureux. Ils vont alors dénoncer le comportement de ceux qui exhibent leurs richesses mais cette dénonciation sera en réalité teintée de jalousie, parce qu’une partie d’eux même les envie et les croit plus heureux qu’eux. Cette croyance est très largement répandue y compris parmi ceux qui affirment le contraire… En fait, c’est cette croyance elle-même qui rend malheureux, puisqu’elle pousse les gens à une course sans fin : on désire un objet, une voiture, un vêtement, ou n’importe quoi d’autre et l’on se met à croire que la possession de cet objet nous comblerait. On le convoite, on le veut et finalement , si on en fait l’acquisition, on l’oublie très vite pour jeter son dévolu sur un autre qui, c’est sûr, nous comblera si on l’acquiert. Il n’y a pas de fin à cette quête. (page 130)

L’auteur
Ecrivain, Laurent Gounelle est également un spécialiste des sciences humaines formé en France et aux Etats-Unis. Ses livres expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel.
Publié en 2008, « L’homme qui voulait être heureux » est devenu un best-seller mondial, traduit en 25 langues et numéro 1 des ventes en France.

An-Sofie Green

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