Sentiment d’abandon et dépendance affective, quel lien ?

Le sentiment d’abandon

Comment le sentiment d’abandon influence-t-il notre vie ?

Suite à l’article de Cristina Marques publié récemment sur le blog, et à l’intérêt énorme que ce sujet a suscité parmi vous, « En quête de Bonheur » a demandé à quelques coachs de donner des pistes complémentaires pouvant aider les personnes souffrant de dépendance affective.

Dans ce cadre, basé sur son expérience et son vécu, An-Sofie Green, propose à travers cet article, de parler du sentiment d’abandon, ce besoin vital d’être aimé à tout prix, qui pourrait parler à certaines personnes, déclencher peut-être chez elles une prise de conscience sur les raisons de cette dépendance, ou tout simplement leur offrir un rayon de lumière qui leur indique qu’il y a bien une sortie au bout de ce long tunnel…

Le sentiment d’abandon, c’est quoi ?

C’est un sentiment qui naît le plus souvent pendant l’enfance. Le contexte ? Un père, une mère parti, décédé ou juste trop occupé pour s’occuper de nous. Un manque terrible d’attention, d’amour ou juste l’impression de ne compter pour personne, de ne pas avoir sa place, une charge trop lourde pour un enfant. Et voici qu’apparaît une blessure profonde au fond de nous, qui ne fera que se creuser, années après années, impossible à exprimer tant elle fait mal. Alors on s’habitue à vivre avec. On peut juste percevoir, si on prête l’oreille, une petite voix qui s’élève et qui dit au fond de nous : « Plus jamais ça, j’ai besoin d’amour, je ne veux plus être abandonné ». Adolescent puis adulte, nos choix amoureux vont être influencés par cette tendance qui ne nous quittera pas jusqu’à ce qu’on la déniche et qu’on la supprime. Cette tendance, c’est celle de se faire aimer, coûte que coûte, pour apaiser notre petit enfant qui souffre encore terriblement, qui n’a pas pu vraiment grandir et s’épanouir dans ces conditions, qui va nous faire adopter des comportements incompréhensibles et nous faire faire des choix parfois désastreux au cours de notre vie.

Quelles conséquences ?

Comment le sentiment d’abandon peut-il nous amener à vivre également des relations toxiques ?

En grandissant, afin d’apaiser la douleur de l’abandon, notre petit enfant, encore blessé, apeuré peut nous amener à développer des attitudes diverses, mais qui répondent souvent à 2 schémas principaux.

  1. Le schéma du distant, froid, parfois manipulateur, celui qui se protège de tout pour ne pas souffrir.
    Dans ce cas, nous évitons absolument d’aimer ceux ou celles susceptibles de nous quitter, nous faire revivre cet abandon, raviver la blessure profonde qu’on tente d’oublier. Nous devenons alors froids, distants, manipulateurs pour juste éviter de tomber amoureux. Nous nous marions avec un homme ou une femme qui nous admire, nous encense, dont nous sommes sûrs(es) qu’il ou elle ne nous quittera jamais. Nous devenons des séducteurs, multipliant les conquêtes, transformant nos partenaires en objet pour ne pas se mettre en danger. Nous pouvons même développer une certaine perversion, pour lier l’autre à nous et ainsi s’assurer de son attachement… Cela nous rassure ! Nous ne sommes pas heureux, bien-sûr mais nous avons l’impression de maîtriser tout, d’échapper à la souffrance de notre petit enfant, souffrance que nous tentons de dissimuler tant bien que mal. Cependant, ce qu’on ne réalise pas, c’est que nous souffrons quand même, d’une autre manière, en faisant du mal à ceux et celles qui nous entourent et nous aiment ; en s’empêchant de vivre en harmonie avec notre entourage, en s’empêchant d’aimer vraiment. Et un jour ou l’autre, c’est sûr, nous serons confrontés à nos démons, car nous ne pouvons pas nous mentir indéfiniment et fuir tout une vie sans se faire rattraper.  Un jour ou l’autre, c’est sûr, cette douleur va réapparaître, travestie et violente et nous fera chanceler.
  2. Le schéma du dépendant affectif, qui va tout faire pour se faire aimer et tout accepter pour ne jamais se faire quitter.
    Dans ce cas, nous devenons alors la proie de ces manipulateurs qui nous font croire, un jour qu’on est l’amour de leur vie, pour ensuite nous jeter, nous maltraiter. Tant qu’ils ne partent pas définitivement, l’espoir alors demeure. « Il , elle nous aime, si ! » nous crie notre enfant apeuré, qui accepte alors 90% de maltraitance pour 10% d’amour fou, de passion, de démonstration d’intérêt… Car il appelle amour tout ce qui ressemble à de l’affection. Tout ce qui lui donne l’illusion que, même pour 15 secondes, il est aimé éperdument. Ces quinze secondes, cependant, se transforment bien vite en enfer, car bien sûr, ces relations là ne font que rejouer l’abandon indéfiniment et détériorer encore plus l’estime de soi. Dans une relation de couple, nous sommes toujours celui qui  accepte tout, même l’inacceptable pour ne surtout pas se faire quitter. Les femmes sont souvent dans ce schéma-là car elles veulent maintenir le nid familial qui symbolise plus que tout l’amour que leur petit enfant n’a pas eu en assez grande quantité.

Alors oui, c’est incroyable et cela peut paraître paradoxal mais dans une relation toxique, le manipulateur et le manipulé peuvent souffrir du même mal : ce sentiment d’abandon qui leur font jouer des rôles toute leur vie, dont ils sont esclaves.
Ils tentent tous les 2 , chacun à leur manière mais de façon complémentaire (c’est pour cela qu’ils s’attirent autant !), de régler et de faire taire leur souffrance. Ils n’y arriveront pas, bien sûr, en répétant leurs comportements compulsifs , téléguidés, qui ne font que répondre à leur peur incontrôlée de se faire quitter et leur désir absolu de se faire aimer, à n’importe quelle condition. Ces comportement se retrouvent aussi, de la même façon, dans le domaine professionnel, familial ou amical. Ce sont les même règles, les mêmes schémas, les mêmes enjeux.

Comment guérir et reprendre sa vie en main ?

La première étape, obligatoire, bien entendu, est de se rendre compte de qui se joue dans nos relations, de mettre à jour ce sentiment d’abandon qui nous fait faire de mauvais choix et dont nous sommes prisonniers. Il faut ensuite développer beaucoup de bienveillance et d’amour pour notre petit enfant qui souffre terriblement. Il faut le câliner, le prendre dans ses bras, le rassurer. Le couvrir d’amour. Il n’a besoin que de cela.

J’ai ressenti, jusqu’à seulement quelques années en arrière, ce sentiment d’abandon. L’impression, enfant, de ne pas avoir été aimée par un père qui avait fait sa vie ailleurs et qui avait accepté l’interdiction de sa nouvelle femme de me revoir. Une maman, qui j’en suis sûre aujourd’hui, m’a toujours aimée, mais qui ne savait pas l’exprimer. Cela a généré chez moi, adulte, dans mes relations amoureuses, une certaine froideur, une peur de m’abandonner à l’autre et des choix amoureux, pour la plupart, qui ne me correspondaient pas mais qui me rassuraient. J’ai réussi, après un travail thérapeutique, à exprimer à mes deux parents le manque d’amour de mon petit enfant blessé. Ils m’ont dit, chacun à leur manière, qu’ils m’avaient aimé pourtant, mais que cela avait été compliqué pour eux aussi. Leur réponse m’a fait un bien fou, en me libérant de mes croyances d’enfants qui avaient jusque-là énormément influencé ma vie. J’ai réussi, petit à petit, grâce à un énorme travail sur moi, à m’aimer, à me respecter, à prendre soin de moi. Cela a changé ma vie, mes comportements et je suis aujourd’hui avec un homme que j’aime profondément et qui me correspond sur tous les plans. Je ne suis plus à la recherche permanente de reconnaissance, ou de relations amicales et mondaines superficielles qui me donnaient l’impression que j’existais pour les autres, que j’étais importante pour eux/elles, alors que ce n’était pas le cas !

La route fut longue, difficile. J’ai souffert mais ce travail sur moi a amené des changements positifs dans ma vie. Mes relations aujourd’hui sont plus restreintes mais plus vraies. Cela m’a permis je crois aussi, de ne plus transférer ce poids de l’abandon à mes enfants, et casser ainsi la « chaîne » héréditaire ! Car ce sentiment d’abandon, non pris en charge, peut passer d’une génération à l’autre et affecter nos enfants de la même manière si on ne le traite pas. Car nos enfants se construisent à travers ce qu’ils perçoivent de nous et nos comportements les influencent bien plus que nos propos.

Je pense aujourd’hui à toutes ces femmes, ces hommes qui souffrent dans des relations toxiques, en tant que victime ou même manipulateur parce qu’elles/ils sont incapables d’aimer, de s’aimer.

Regardez au fond de vous vos blessures, celles de l’enfance, celles plus récentes peut-être.
Faites-vous aider, mais apprenez à vous aimer. Apprendre à vous aimer, c’est l’étape la plus importante. Ne perdez pas de temps à trouver chez l’autre les causes de votre mal, à essayer de comprendre pourquoi il se comporte de la sorte, pire, à essayer de le changer, de le « soigner ». Si vous souffrez, c’est au fond de vous qu’il faut agir.

Lisez cet extrait d’un texte de NYOSHUL KHEN RINPOCHE (1932-1999) « Il faut d’abord réaliser que la vraie cause de la souffrance ne se trouve pas à l’extérieur de soi, mais à l’intérieur. […] C’est pourquoi la véritable pratique spirituelle consiste à s’occuper de son propre esprit. L’esprit est très puissant, il peut créer le bonheur comme le malheur, le paradis comme l’enfer ».

Ça ne sert à rien d’essayer de régler le problème de l’autre. Le jour où vous serez guéri(e), l’autre, même avec les pires intentions, n’aura plus aucun pouvoir sur vous. C’est cela que vous devez atteindre. Ne jouez pas non plus les victimes, cela n’a jamais aidé personne à aller mieux. Bien au contraire. Vous ne ferez qu’encore plus attirer les « bourreaux » ou les « sauveurs » et vous conforter dans ce rôle là. Prenez votre vie en main et apprenez à vous aimer, comme la première des priorités.

Si vous vous aimez, personne ne pourra vous abandonner. Vous êtes adultes. Votre conjoint a le droit de vous quitter, de ne plus vous aimer, ce n’est pas de l’abandon. Vous n’êtes plus un bébé, un enfant qui a besoin de se construire avec l’amour des autres. Une rupture, c’est juste une page qui se tourne pour vivre quelque chose qui vous correspond mieux. Vous ne resterez plus avec ceux qui vous font souffrir, vous n’accepterez plus l’inacceptable, sous prétexte de recevoir à certains moments, des cadeaux, de l’affection ou des paroles qui ne sont là que vous vous manipuler et vous lier plus à eux.

Si vous vous aimez, vous n’aurez plus envie de fuir les personnes que vous pourriez aimer passionnément. Vous n’aurez plus besoin de manipuler les autres pour les rendre dépendants, et essayer de croire que vous êtes irrésistible ! Vous n’essaierez plus de multiplier les conquêtes pour fuir votre manque d’amour.

Si vous vous aimez, vous attirerez ensuite ceux et celles qui vous aimeront, vous respecteront.
Et vous vivrez en totale cohérence avec ce que vous êtes.

Apprenez à vous aimer pour vous libérer de ce sentiment d’abandon qui peut faire de votre vie un enfer.

Vous seul avez la clef !

Echangez avec ceux qui ont vécu des expériences similaires, exprimez vous, entre-aidons nous ! Et ensemble, modifions notre trajectoire, transformons notre vie, transformons le monde et celui de nos enfants.

An-Sofie Green

Les éditions « En quête du bonheur »

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« Se libérer de la blessure d’Abandon »

de Valérie Beaufort

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An-Sofie Green

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65 Commentés

  1. Merci pour ce très beau texte, écrit avec beaucoup de sincérité et de bienveillance. Je suis sûre qu’il allumera une étincelle de certains cœurs brisés.

  2. Merci beaucoup. . Pour cette article vous venez vraiment de réveiller une grande prise de conscience pour moi … depuus quelque temps je cherche certaines reponses et cette article arrive a point !!!

  3. Merci beaucoup pour ces mots… Votre article est un cadeau. De nombreuses personnes ( dont moi même ) vont se reconnaître, en prendre conscience et commencer se long travail sur soi même.

    • Bonjour
      Moi aussi je souffre beaucoup, je pleure !
      Aujourd’hui j ai décidé de vivre pour moi et non pour les autres qui m ont rejeter et pleurer tout le temps. Oui étant enfant ma mère m’a rejeter ensuite mes frères et sœurs à 50 ans mon mari et mes enfants devenus grands Var je n ai fait que penser aux autres ! A faire du bien aux autres. Aujourd’hui c est terminé je veux vivre pour moi et m épanouir merci pour ce beau texte.
      J aimerai rencontrer des personnes qui ont vécu le même problème que moi.
      Bien cordialement.
      Samantha

  4. Je connais et reconnais tous ces descriptifs. Je l’ai vécu et le vis encore. Comment s’en sortir lorsque l’on essaye et essaye encore et encore et que, on a toujours l’impression de ne pas être digne d’être aimée?
    L’enfant en moi souffre et la femme encore plus.

    • Chère Alexia, c’est très difficile de s’en sortir toute seule. Surtout quand la blessure est ancienne et profonde. Vous devez comprendre d’ou vient cette impression, rechercher (si vous y arrivez) à quel moment votre « petit enfant » ne s’est pas senti aimé et surtout, c’est le plus important, vous rendre compte qu’aujourd’hui cette impression n’a aucun sens, n’est pas fondée. elle vient juste de votre tête , elle n’existe pas!. Ce n’est que le ressenti d’une enfant qui n’avait peut être pas toutes les données à l’époque. Quand vous vous dites que vous n’être pas digne d’être aimée, vous vous faites juste embarquer par vos pensées, par les fantômes de votre passé: identifiez cela clairement comme une première étape et déjà cela aura moins de prise sur vous.. Ne leur donnez pas prise! Au contraire, quand cela vous arrive, pensez à ceux ou celles autour de vous qui vous aiment, vous apprécient…et qui vous prouvent ainsi que votre impression n’est basée sur rien de concret. Juste du vent…Il y a plein de techniques, de personnes qui peuvent vous accompagner afin que vous vous rendiez compte de cela. N’hésitez pas à vous faire aider, vous devez apprendre à vous aimer. C’est essentiel. Prenez votre vie en main..ne tardez pas..Ça ne sert à rien de continuer à souffrir, il y a des solutions, beaucoup de personnes peuvent en témoigner. Je vous assure qu’on y arrive, ne baissez pas les bras. Dites vous que vous n’avez pas lu cet article par hasard… Avec toute mon amitié.

      • Merci de votre réponse. J’ai déjà fait un premier travail sur cette enfant blessée, sur l’abandon et même revécu le moment de cet « abandon » par mon père (qui est parti en laissant ma mère et moi (bébé à l’époque)! J’ai grandi en cherchant à prouver à mon père que j’étais digne d’être aimée et mes relations avec les hommes ont souvent été dans ce genre de dépendance aussi. Je me cherchais un père au lieu d’un homme avec qui partager ma vie. J’ai compris beaucoup de choses avec les années mais il n’en reste pas moins que je continue de me dire que je ne suis pas « digne » d’être aimée. Tous les hommes que j’ai croisés dans ma vie, qui m’ont peut-être aimée, ont fini par me dire qu’ils ne souhaitaient pas s’engager avec moi (7 en tout!!). J’ai souvent été possessive, jalouse…J’ai beaucoup changé au niveau de mes relations à ce niveau là et j’ai fini par me marier et former une famille. Mais cela reste au fond de moi comme une blessure profonde qui se remet à saigner parfois…La recherche permanent d’être aimée m’épuise et parfois me pousse à m’isoler. Et pourtant, j’ai des amis sympas et ma famille aussi. Mais voilà, guérit-on vraiment?

        • Merci pour ce texte et votre commentaire à Alexia car j’en m’y retrouve totalement.

        • Ce post date mais à 28 ans je pense pouvoir mettre des mots sur le mal qui me ronge depuis toujours. Enfance « malheureuse » car père absent et désintéressé et mère débordée et dépressive j en ai beaucoup souffert mais je ne pensais pas que cela aurait un impact sur ma vie d’adulte, depuis toujours, je fais souffrir les hommes. Je les séduits, les rends dépendants et les réduits en miette. Je vis une relation désastreuse avec une personne depuis maintenant 6 ans. Après environ 8 ruptures, beaucoup de drames et de retrouvailles passionnées, cette personne me quitte pour de bon. Je suis aneantie alors que j’ai passé 6 ans à le faire souffrir, à le tromper, l’abandonner. Pourtant, j’ai le cœur brisé à chaque fois qu’il me dit adieux. Je me sens déchirée, vide à l’intérieur, profondément seule et abandonnée. Je n’arrive pas à tourner la page, je m’accroche. Je suis complètement dépendante à l’amour, aux drames, aux retrouvailles. J’ai besoin d’aide.

          • Bonjour,
            Merci pour votre témoignage.
            Vous dites « J’ai besoin d’aide ».
            Je vous propose de venir écouter notre nouvelle conférence en ligne qui devrait déjà vous apporter de nombreuses pistes et vous permettre d’apaiser ces souffrances que vous traversez.
            C’est le 9 juillet 2019 à 20h30, la conférence est à accès gratuit :
            S’inscrire gratuitement à la conférence
            Elle est donné par Valérie Beaufort, psychopraticienne, experte en accompagnement pour se libérer de nos blessures émotionnelles
            Bon courage

        • Bonjour donc voilà je me présente je m appelle Kristina j ai 19 ans
          Je sais qui sont mes parents mais depuis petite j ai été balader de centre pour enfants(foyer,asbl ) en foyer ,en famille d accueil…
          j ai déjà passer des moments avec mon père mais il est décédé et du côté de ma mère j ai aussi passé des moments avec elle mais elle n avais pas le comportement d’une mère …
          a l âge de 16 ans le centre m’a mit en pré-kot et a 17ans j étais en appartement dans la vie “reelle “
          Autant vous dire qu’une jeune sans repaire fais n importe quoi…
          j ai chercher souvent à me réfugier dans des relations qui n’ont pas fonctionner
          Et en ce jour je suis quasi à 2 ans de relation et cette personne fait tout pour que je me sente bien mais dès qu’il me montre de l amour sa me fais du bien mais je pense que je le repousse alors que je l aime je comprend pas ?
          Cela nous amène à des conflits
          Monsieur veut à chaque fois partir mais au final reste
          J ai envie de changer mais je sais pas comment faire
          Je comprend mon problème mais je sais pas comment le résoudre
          Désolé pour ce long texte

  5. Bonjour, Vous parlez surtout des relations de couple. Mais qu’en est-il lorsqu’il s’agit d’une dépendance affective d’un fils à son père. Adulte fin quarantaine, marié, des enfants, se sent coupable de ne pas faire les choses comme son père le souhaite, se sent mal dès que son père lui fait un reproche, etc… Il n’est pas capable de dire « Ça suffit !, je n’ai plus à recevoir de commentaires… », de dire « non, stop ». Comment faire ?

    • Bonjour Maud,

      Effectivement l’article traite du couple, même si je mentionne que « Ces comportement se retrouvent aussi, de la même façon, dans le domaine professionnel, familial ou amical. Ce sont les même règles, les mêmes schémas, les mêmes enjeux ».
      Le comportement que vous décrivez peut effectivement faire penser à de la dépendance affective, à un besoin en tout cas de reconnaissance énorme, et on peut imaginer un homme encore à la recherche de l’amour de son père. Mais, vu votre prénom, je présume que vous parlez de quelqu’un d’autre n’est ce pas ? D’un homme proche de vous ? Souffre t’il de cela ou est ce vous qui en souffrez ? S’il en souffre, faites lui lire l’article et voyez si cela lui « parle ». Si c’est le cas, je pense qu’il faut l’encourager à se faire aider, afin d’être capable de vivre comme un homme adulte et non comme un enfant qui a besoin du regard de son père. Si ce n’est pas le cas ou s’il ne l’a pas exprimé, si c’est vous qui en souffrez ou qui le déplorez en observatrice (ou parce que vous êtes impactée par ses comportements) , exprimez lui ce que vous ressentez grâce à la communication non violente (voir PDF sur le blog). Parlez de ce que vous observez chez lui, sans le juger et surtout sans parler de dépendance affective car il ne s’agit que de votre supposition et dites lui que cela vous perturbe voire vous rend malheureuse. Ca lui permettra peut-être de se rendre compte que son comportement est source de problème et ainsi de commencer à se poser des questions importantes…Mais s’il n’est pas prêt, s’il nie, lâchez prise. Concentrez vous sur vous, montrez l’exemple de quelqu’un qui sait mettre des limites et dire non et qui du coup a une vie beaucoup plus harmonieuse. Veillez à ne pas vous laisser envahir non plus. N’essayez pas de régler le problème des autres.. C’est aussi un message important de l’article. Bon courage Maud. J’ai répondu en fonction du peu d’éléments que j’avais, j’espère quand même vous avoir donné quelques pistes.

  6. Merci pour ce joli article qui m’a arraché quelques larmes. Je suis plus que concernée, je souffre de cette dépendance chaque jour un peu plus et je suis en train de gâcher ma relation actuelle à cause de cela, parce que je suis trop exigeante et que j’ai trop peur de me faire quitter, trop peur de ne plus être aimée. J’ai trop donné depuis 2 ans de relation au point d’en perdre le sourire l’énergie et même la santé, tout en ayant l’impression de n’avoir rien en retour, et de ne pas être aimée. Et il est à bout de mon comportement ce qui fait que je souffre encore plus. J’ai besoin d’être l’exclusivité de quelqu’un, malheureusement ce n’est pas le cas, j’en viens à me dire que je ne vaut rien que je n’ai aucun intérêt et que ma vie n’a aucun intérêt. Et j’ai peur de reporter cela sur mes enfants en les étouffant d’un trop plein d’amour pour qu’ils ne souffrent pas comme moi qui aies l’impression d’en manquer. C’est un combat au quotidien qui devient insupportable…

  7. Et enfin tout s’éclaire! Merci infiniment pour cet article qui me fait enfin avancer, qui m’explique enfin en même temps le fonctionnement de différents membres de ma famille, et me confirme la porte de sortie. Un grand merci encore! Bravo pour ce magnifique article qui mérite d’être lu et relu largement!

  8. Je subit cet état actuellement depuis un an, depuis le départ de ma femme avec les enfants et n’arrive pas à faire surface, le manque de confiance en moi renforce ce sentiment d’abandon.
    L’envie de lutter et le goût de vivre me manque. Pourtant j’ai beau me dire que je suis en bonne santé, que j’ai deux beaux enfants que j’aime et qui m’aiment, que j’ai un toit, de quoi manger…. Mais cela ne suffit pas à guérir ce sentiment d’abandon et de solitude.
    Je n’arrive pas à trouver en moi la force d’être heureux.
    De savoir que ce sentiment d’abandon puisse remonter à l’enfance ne m’ouvre aucune issue si ce n’est de la désolation.
    Je sais qu’il faut que je cherche de l’aide auprès d’un professionnel, mais je ne fais pas la démarche.
    Merci de votre écoute. Cordialement.

  9. Merci pour ce texte si lucide, je comprends tout et je continue de m’attacher à un partenaire avec lequel je vis de la maltraitance, d’ailleurs peut-être aussi en n’acceptant pas la séparation que je le maltraite.
    J’inspire à tout le contraire, j’ai fait un long travail sur moi, une thérapie enrichissante, mais je reste bloquée,
    je dis depuis peu à mes amis que je pense ne pas mériter une relation, saine et tranquille
    il m’arrive même de penser que je pourrais mettre tout parterre
    voilà je me suis confiée

  10. Bonjour… J’ai beaucoup aimé votre article que j’ai trouvé superbement écrit.
    Je suis sortie de cette dépendance affective il y a un peu plus d’un an….mais que de larmes versées, de neurones grillés à comprendre comment on peut devenir une si « petite chose  » alors qu’on a du caractère ! …
    Pour ma part, fille de mère abandonnée, de grand-mère rejetée, abandonnée moi-même, je partais de loin…. Les prises de consciences sont très importantes dans le travail que l’on fait…. parce qu’on met du temps comme je l’ai dit à comprendre et à démonter notre propre mécanisme. Et la joie supplémentaire : mon fils n’a plus le problème. Donc oui on sort de cet engrenage…
    La magie veut que par effet de résonance il n’y a justement plus de résonance… donc on n’attire plus les relations toxiques, les manipulateurs etc… , que ce soit sentimental ou amical, voire professionnel. Si par malheur on en croise un (ou une), on le renvoie dans ses 22 , en aller simple (j’ai testé récemment un retour impromptu de l’énergumène manipulateur)… Ces gens n’ont plus d’emprise.
    J’ai 2 amies actuellement qui tournent encore là dedans. Leur intelligence entend et comprend mais elles n’arrivent pas à quitter leur relation maltraitante…
    J’espère que cet article leur fera prendre conscience de leur propre blessure…
    Je souhaite à toutes et tous , qui souffrez de cette blessure de reprendre le courage, de vous aimer passionnément dans tous les aspects de votre Etre….de vous estimer infiniment. Coeurdialement.

  11. bonjour
    je ne sais par ou commencer ma souffrance est tellement profonde est ancienne que j ai tjrs vécu de la sorte je me ss tjrs considérée comme une femme enfant qui me plaisait car je pensais garder le coté innocent
    je ss issue d une famille nombreuse la benjamine avec des parents agés et j avais tjrs le complexe de ne avoir eu des parents jeunes comme mes camarades de classe j en veux pas à mes parents car ils avient bcp de prb à élever leurs enfants et moins se temps d éxprimer leur amour en plus ils etaient pudiques pour le faire j ai tjrs voulu dire à ma meer que je l aimais mais j avais un blocage et j étais plus proche de mon pere car il etait sensible et plein d afféction j ai tjrs eu le sentiment que ma mere me détester car elle aimer ma soeur plus que moi et j étais aussi pas belle au point d attirer les regards sur moi et ma mere disait tjrs que ma soeur etait plus belle que moi
    je me rapele durant mon adoléscence que j ai développer un sentiment de haine vis -vis de ma mere et j écrivais dans mon carnet que j étais mal aimer et que jevoulais fuir la maison
    en plus à l école je me sentais inférieure à mes camarade de classe car je me considérée moche
    en grandissant et moi qui croyait etre une enfant gatée je faisais tous pour satisfaire mon entourage et mainant je prend conscience à travers votre article qui m a secouer au point que j écris en pleurant que je le faisais pour ne pas etre abondonner j ai tjrs confondu bonté du coeur et sentiment d abondon
    durant mes études unversitaire j étais métamorphosée je de venais trés belle trés attirante irrésistible et la à commencer mon parcours de multiplication des conquetes inconsciente que c etait l enfant blessé en moi qui réclamé tt l afféction et tt l admiration doit se focaliser autour de lui
    c vrai les hommes qui voulaient s engager sérieusement avec moi je prenais tjrs la décision de rompre et mainant je réalise que c etait la peur de l engagement je me lancais tous le temps dans des relations impossible avec des éxcés de crise de jalousie d angoisse permanent et la peur de l abondon mais ce qui à fait dégénéré mon état c les trahisons amoureuses que j ai subi à maintes reprises mais la plus profonde une relation de 10 années de ma vie sous la domination d un pervers narcissicique j ai tous subi et acccépter j usqu au sacrifice de mon bien etre et ma sa nté la je devais rompre et les bléssures de l enfance forment une alliance avec mes décéptions amoureuses et les bléssures devienent plus importantes et profondes
    en plus dans mon job j etais la mere poule de tous le monde je donnais sans modération à tous les niveaus ceux qui m entourer profitaient au max avec une ingratitude de leurs part voir meme des trahisons le mal prend de l ampleur et je craque je ss actuellement suivi par un neuro psychiatre pour une dépréssion majeure severe atypique psychotique j ai quitter mon boulot j ai qutter tous mon entourage je vis seule mes parents sont décédés et avec la solitude j ai éxplorer le monde du net et le shémas de la multiplication des relations toxiques qui recommence au départ comme un compte de fée puis je met fin croyant que c es hommes ne m a ime pas je ss victime et la vérité dont je viend d enpprendre conscience que le prb provient de moi car ma jalousie éxcive et vouloir prendre le control sur l autre contribuer à l échec j étais pas consciente jj usqua ce que je lise votre article et j en prends conscience
    actuellent je ss en contacte avec un officier marrin depuis peut de temps c etait la joie l osmose entre nous deux la bonne humeur un monde magic et du moment qu il est en mer le prb de connéxion était le déclic pour reproduire le meme shémas de jalousie le comment le pourquoi je surveillais sa connéxion sur skype et sur le site ou nous nous sommes rencontés et dés que je vois que c allumer j en deviens malade il ma tropme etc etc j ai éxploser je lui écris des km de reproches en étant une vrai victime meurtrie et trahie mais je lui est révéler que j ai subi des infidélités et que j avais peur enfin le prb est passé et lui il ne réalise meme pas les raisons de mon comportement ni comment c prb ont surgit
    il y a deux jours je lui ai écris que j allais plus lui faire subir mon éttouffement et que lui laisser s épanouir dans sa vie de tjrs j ai fait des éfforts de ne plus éspionner s il est connécté je lui laisse le temps de s e n remettre et me refaire confiance et ne pas avoir peur de moi car il voulais s engager mais avec cet incident j appréhende qu il me quitte mais je reste sage et je dois attendre s il va continuer ou bien partir te je l en veut pas on vérra
    mainant tt est claire pour moi je ss à l origine de tous ce qui m arrive mais je l ai fait inconsciemment je dois apprendre à vivre avec moi meme aimer cet enfant meurtri et bléssé et je dois y arriver je sais que c trop trop difficil de changer du jour au lendemain
    merci de m avoir lu et j attends votre aide et votre soutien
    je vous donne mon skype lune.lune761
    MERCI DU FOND DU COEUR

    • Bonjour,désolée du retard de ma réponse. Je vais prendre le temps de vous répondre ce week end, votre message m’a beaucoup touchée
      Cordialement, An-Sofie

    • Bonjour, j’ai pris le temps de lire votre long message, dans lequel, effectivement, je sens beaucoup de souffrance. Cependant, je pense que le fait d’avoir réalisé que vos comportements excessifs, vos émotions intenses et plutôt négatives viennent probablement d’un sentiment d’abandon, est une étape primordiale. Surtout, ne culpabilisez pas…Vous faites ce que vous pouvez. Votre jalousie, vos peurs ne sont que les conséquences d’une souffrance profonde. Le plus important aujourd’hui est d’avoir beaucoup de compassion pour vous, pour votre petit enfant qui n’a pas réglé son problème et de ne pas vous juger . Il faut aller rapidement voir et traiter cette souffrance , et cela avant de construire une nouvelle relation amoureuse. Sinon, vous répéterez inlassablement les mêmes histoires difficiles. Je ne sais pas si vous êtes encore suivie, suite à votre dépression, mais je vous conseille fortement de vous faire aider par un psychothérapeute dans votre région pour apprendre à vous aimer, à vous faire confiance, ce qui vous permettra ainsi de faire confiance à vos partenaires et de mener une vie, professionnelle, amoureuse et sociale plus sereine. Je vous souhaite bon courage. Vous avez déjà fait un grand pas en mettant le doigt sur l’origine de cette souffrance, poursuivez votre chemin sans attendre. La priorité est vraiment de régler cela, avant de chercher une solution chez un partenaire, via une relation, même si celui ci est « merveilleux ».. Ce n’est pas lui qui traitera votre souffrance. Il ne fera que la subir . Avec toute mon amitié, An-Sofie

  12. Bonjour et merci An-sofie pour votre site .
    Je suis en analyse depuis plus de 4 ans,actuellement je fais une « pause » car j’ai le sentiment de ne pas avancer .
    J’ai bien pris conscience de mon comportement de dépendant affectif,de mon attente de reconnaissance de la part de certaines personnes.
    Mais c’est plus fort que moi,une angoisse m’envahit dès que je perçois une forme de rejet ou d’indifférence à mon égard et je rumine a n’en plus finir.
    J’en ai assez d’avoir besoin d’être rassuré sur l’affection que l’on peut me porter,je me sens éternellement en insécurité dans les relations qui comptent pour moi .
    Je me sens si vulnérable,j’en ai honte .

    • Bonjour Fred, et merci pour votre message si authentique.. Ce que vous décrivez est vraiment le symptôme d’une blessure profonde , peut être pas complètement identifiée, qui fait que vous avez du mal à vous aimer, à vous estimer.Je ne sais pas si vous avez trouvé l’origine de cette blessure pendant votre analyse. Déjà, le fait d’avoir pris conscience de votre comportement de dépendant est un grand pas. Peut être qu’effectivement, aujourd’hui , vous avez plus besoin de quelqu’un (coach ou thérapeute) qui vous aide à travailler en profondeur sur vos émotions actuelles, sur ce que vous ressentez . Sachez juste que ces mots que vous posez « rejet », « indifférence » ne sont que des jugements de votre part, une façon partiale qu’a votre esprit de voir, d’évaluer une situation, qui ne correspond pas forcément à la réalité. Quand nous sommes persuadés au fond de nous de ne pas être « aimable, intéressant, attirant, à la hauteur etc.., tout geste, toute parole, tout comportement de l’autre est systématiquement filtré, interprété, jugé, perçu à l’aune de ce que nous pensons de nous même..même si ce n’est pas du tout le cas! Et en plus, la façon dont nous nous voyons, influence la façon dont nous voient les autres donc c’est le cercle vicieux. . Il est important d’identifier très vite ce qui chez vous vous met dans une telle insécurité.. Il est temps de vous regarder avec d’autres yeux. Il est temps de de développer de la bienveillance à votre égard..Vous êtes vulnérable..mais heureusement!!! Pourquoi en avoir honte? Vous n’êtes pas un robot. Vous êtes humain.. Ceux qui se disent ou paraissent invulnérables portent bien souvent une armure qui ne fait que protéger une énorme souffrance et fragilité, qui tôt ou tard rejaillira avec puissance et beaucoup de dégâts (voir mon article dans le PDF « Osez être vous même »). Mes conseils : 1/ Acceptez ce que vous êtes aujourd’hui, votre blessure, votre fragilité, vos doutes . C’et une grande force. Vous êtes cette personne là, vous en êtes là aujoud’hui et qui peut dire que c’est bien ou c’est mal? 2/ Dès que vous ressentez une angoisse liée à un sentiment de rejet, essayer de la regarder « dans les yeux » sans la fuir..de la lier peut être à l’origine de cette blessure (abandon, rejet?). De vous envoyer plein d’amour et de bienveillance..Au moins au petit enfant qui souffre au fond de vous. 3/Faites effectivement une pause avec l’analyse et allez voir un thérapeute ou coach qui travaille d’avantage sur vos émotions et la dépendance affective. Il y a des stages très puissants avec des personnes qui souffrent des mêmes maux.. Ca aide vraiment! 4/ Essayez la méditation.. Cet outil si puissant qui va vous aider à identifier vos pensées négatives à l’origine de vos angoisses. Ces pensées, créées par votre esprit, vont et viennent, n’ont pas de réalité propre. Et pourtant elles ont une telle capacité à nous faire souffrir! La méditation va vous aider à les identifier à réduire leur impact. Plein de courage Fred et bravo pour votre courage d’affronter vos démons et de vous exprimer. Ça n’est pas si facile, c’est un grand atout. Avec toute mon amitié, An-Sofie

      • Merci à vous deux
        Fred a pu mettre des mots sur ce sentiment que je n’arrivait pas à décrire
        Suite à une rupture , je suis en pleine reflexion de moi même
        j’ai eu une enfance heureuse, pas d’abandon apparent et pourtant, dès que je ressens un moment de rejet c’est terrible de qui se passe à l’intérieur de moi
        je vais uniquement vers des hommes déjà « amoureux  » de moi et très démonstratifs, attentionés.., cela me rassure.
        j’ai pris conscience de tout ça, mais j’ai peur de finir seule car ce sentiment entraîne des réactions difficiles dans le couple (en plus d’avoir un besoin constant d’être rassurée) et personne ne reste avec une personne comme ça sur le long terme

        • Abandonner des ma naissance et trimballer de famille d’accueil une fois avec mon frère une fois avec ma sœur puis foyer. les séparations familiale je connais… Ce qui me fait peur c’est de transmettre ce sentiment d’abandon à mes filles… On me dit souvent que je suis trop fusionnelle avec elle… Pourtant ma grande de 14 ans arrive à quitter le nid pour vivre sa vie d’ado… Et je la laisse faire… Pensez vous que je puisse lui avoir transmis ce sentiment ???

          • Bonjour Sandrine,
            Merci pour votre témoignage.
            Je vous propose de venir écouter notre nouvelle conférence en ligne qui devrait déjà vous apporter de nombreuses pistes et vous permettre d’apaiser ces souffrances que vous traversez.
            C’est le 9 juillet 2019 à 20h30, la conférence est à accès gratuit :
            S’inscrire gratuitement à la conférence
            Elle est donné par Valérie Beaufort, psychopraticienne, experte en accompagnement pour se libérer de nos blessures émotionnelles
            Bon courage

  13. Bonjour, et merci énormément An-Sofie pour votre site. Je suis père de deux enfants de 11 et 15 ans et suis marié depuis 16 ans. Depuis environ 3 ans, j’ai senti que mon épouse commençait à s’éloigner de moi. Donc je le lui reprochais, et en même temps m’accrochais à elle. Cela l’incitait je pense à vouloir s’éloigner de plus en plus. Je pense que j’ai souffert en étant petit de (a) rejet et (b) d’abandon de la part de mes parents. Ces 2 blessures ont contribué à (a) fuir ma maison ou (b) me sentir dépendant affectivement de mon épouse à chaque conflit où je reprochais à ma femme de ne plus vouloir être avec moi. Il y a quelques mois, mon épouse m’a proposer de nous « séparer » (sans divorce), mais elle m’a aussi demandé de rester à la maison pour l’équilibre des enfants. J’essaye de faire le deuil de notre relation, mais cela n’est pas facile en restant sous le même toit. De plus, il y a souvent de la tension entre nous quand je suis à la maison. En meme temps, je ne veux pas fuire la maison, c’est ma femme qui a voulu mettre fin à notre relation, donc je ne vois pas pourquoi ce serait à moi de fuire la maison. Et j’aime trop mes enfants pour les quitter comme cela. Depuis 3 mois, je suis une thérapie pour me sortir de ce cercle vicieux. J’apprends à m’aimer, je fais de la meditation, du sport, etc. Je pense avoir fait des progres sur le plan de mon développement personnel, mais les relations avec mon épouse ne progressent pas vraiment, peut-être que j’espère toujours qu’on se retrouvera un jour, et peut-être que je suis toujours en position de dependance affective. J’ai aussi toujours peur de rejet de ma femme, et probablement peur de solitude si je devais quitter la maison et « abandonner » mes enfants. Donc je sens que je fais des progress, mais en même temps j’ai l’impression de tourner un peu en rond. Merci encore pour votre site. Julio

  14. Bonjour votre texte m à fait un bien fou et m à permis de me comprendre mon fonctionnement car je suis dans une souffrance extrême mon cas est particulier je suis avec une fille beaucoup plus jeune que moi lorsque je l ai rencontré je sortais d un des celui de mon père et en pleine rupture qui s est très tres mal passer mon cauchemar ne s arrêtant pas la je perd ma mère 10 mois après le décès de mon père donc tout ce qui faisait la base de ma vie je le perd car même les enfants qui auraient pu me réconforter je ne les voyais plus ,pour revenir à ma relation cette fille qui a 16 ans de moins que moi et une fille fragile sans aucun repère nous nous mettons donc ensemble et il se produit un réel coup de foudre qui avec su recul est du au fait que nous étions 2 personnes fragiles à se moment là en tout cas ç est mon avis ,nous étions fusionel 7/7 et 24/24 ensemble nous ne formions qu un, elle étais douce attentionné j étais le centre du monde je me sentais aimer à la folie et voilà qu au bout de 2 ans je suis incarcéré en prison et la le monde s écroule plus aucun contact physique car nous avions interdiction de nous voir et tout à coup je vois une autre personne totalement différente aucun soutien un manque de respect permanent une arrogance plus aucune douceur j accepter des choses qu auparavant je n aurais accepté je vois une fille que je ne connaissais pas je suis sous le choc et me pose des questions sur la sincérité de notre relation d avant j ai une peur noir d été abandonné je ne contrôle plus mes émotions je souffre jé souffre d autant plus que j ai tout donner à cette fille j ai tout fait pour elle ,elle qui étais perdu seule je ne vois aucune reconnaissance je suis perdu aidez moi svp

  15. juste j’ai pas tout lue je le dit tout de suite
    Mon Histoire: Je suis un collégien (un mec), et malgré ce que vous avez marqué je fait partie du schéma 2 malgré mon sexe. Cependant la souffrance n’est pas forcément toxique la preuve la fille avec qui je sortais ma largué et au final j’ai tellement enduré pour elle que je me suis extrêmement énervée puis je me suis vite calmé car j’avais l’habitude de cette souffrance de ce fait c aussi bénéfique et non toxique voilà ^^’

  16. Merci pour cette article Qui m’a beaucoup touché et ou Je me suis reconnue en tant que dépendante affective. Peut être quitté Qui accepte l’inacceptable en je comprends dans la logique qu’il faudrait que je l’aime davantage et Que Ca vient de moi plutot Que des autres. Mais comment ? Par quoi commence t’on ?

  17. Bonjour,
    c’est un très belle article. J’ai pris conscience de ma dépendance affectif, il y a longtemps déjà mais je n arrive toujours pas à lutter depuis que je suis enfant j’ai que des souvenirs ou je souffre et pleure dans mon lit. A partir de mes 16 ans je me suis plongée dans une quête amoureuse, je n ai jamais était célibataire plus de 2 mois depuis. Enfant j avai déjà une obsession pour d autres filles qui pourrait comblé mes manques. A 19 ans une femme de 29 ans avec un passer très lourd (viol, inseste) ma énormément donner de considération alors que j avais pas fait plus attention que ça. Elle donner beaucoup d amour, de tendresse, de sexe à un point que j en suis devenu totalement accro, dépendant. Mais ses troubles mentale liée à son vécu la pousser à me rejeter très violemment pendant plusieurs jours pour ensuite me faire revenir. Étant accro à la moindre attention affective et sexuelle je fesait tous mon possible pour en avoir (vaisselle, ménage, m occuper de ses enfants, poème, preuves d amour, courses). Je crois que j’ai jamais refuser de faire l amour de ma vie, ce qui ma conduit à 2 expérience négative mais vue que j’ai toujours eu une libido très forte (ce que je vie très très mal d ailleurs) et bien je voulais pas refuser mais cela à fait voler en éclat un principe que j avais qui était de tromper personne. J essai de me rassurée en me disant j ai trompé d un point de vue moral mais pas physique pour me rassurer, c’est à dire que je n ai pas couché avec une femme puis une autre après et encore la 1ère après. Une fois trompé j’ai quitté celle d avant de suite. J utilise ça pour atténuer ma culpabilité. Cette femme de 29 ans est devenu ma raison de vivre, elle fumé le pétard du coup j’ai commencé à fumer de façon régulière puis je me suis approprié ses souffrances en plus des miennes sens avoir les symptômes, j’ai une très forte empathie mais une empathie égoïste. Puis elle est partie loin juste avant que je passe mon bac donc je l ai eu de justesse puis je me retrouve une nouvelle fois seul, j avais juste mon ex qui était la (celle que j avais quitter pour la femme de 29 ans). J’ai choisi la facilité et reprendre une relation avec elle, j avai qu elle, je lui est promis que mes sentiments reviendrai, elle m aimait tellement pour accepté ça. J’ai manger une dépression de 2 ans puis enfin j aller mieux, j’ai arrêté de fumer, j avai moins de crise de solitude, de vide (que je ressens depuis toujours). J’ai choisie de me protéger des autres en sortant moins etc puis vue que j était en couple avec une bonne amie et bien j avai pas souvent envie de faire l amour, un stresse en moins, j avai confiance en elle car je la santé forte, enfin tous ce que je ressens dans un amour plus passionnelle n y était pas. Le top pour pas être confronté à sa souffrance, je suis resté 5 ans comme ça puis j’ai trouvé une activité sur internet qui a réveiller les démons. J’ai eu beaucoup de gens qui sont venus vers moi qui mon donner de l attention, sa a restimuler ma dépendance affective avec beaucoup de femmes via internet qui mon donner de l intérêt mais beaucoup d homme également mais vue ma personnalité j attire les dépendants affectif comme moi avec leurs problématiques. J’ai rencontré un homme choutter à l héroïne, il est devenu un mentor un peu, quelqu un qui me comprend sauf que lui était bien plus bas que moi physiologiquement à bout donc je m en suis protéger. Puis j’ai rencontré une fille pareil mon besoin de considération étant tellement fort que n importe qui presque fait l affaire pour me donner l impression d être aimé après 1 mois à partager avec elle sur le net j ai fait 8h de route pour la rencontrer avec une culpabilité énorme hein car j avai toujours en couple officiellement avec celle d avant même si depuis une année nous nous sommes énormément détachées, on partager plus grand chose puis nos activités professionnelles était très charger. Arrivée la ba j était donc pas trop à mon aise, elle me plaisent sens plus mais je savais qu on était très proche sur internet (c’est même obsessionnel, c’est à dire que je me rend dépendant d une relation virtuel ou téléphonique sens problème hein). Elle avait flashé sur moi et son impression c’est confirmer à ma rencontre, rapidement elle a demandé à ce que je l embrasse puis on a fini au lit, nous avons passer 10 jours plein d amour, de tendresse, de sexe et de pleur pour ma part. Je lui dit le 3 ème jours que ma situation était pas en règle mais lui promis que sentimentalement et physiquement j était libre, ce qui était vrai puisque notre couple avec mon ex n allez pas bien. Quand je suis partie j avai laisser sur l ordi des conversations pour que mon ex me vois comme une enflure un que son deuil soit moins dur (attention j’ai très mal vécu ma façon d avoir fait les choses et j en garde une immense culpabilité alors que mon ex ma une fois de plus pardonner puis que nous sommes en bon terme assez rapidement depuis notre séparation), du coup enfaite j’ai quitté 2 fois cette femme pour allez 2 fois dans les bras de femmes complètement ravagé part la vie car une nouvelle fois cette dernière amoureuse à vécu plusieurs viol, conjugaux et un dans un bureau mais son cerveau la oublier pour le moment. J’ai appris ca à la fin des 10 jours et la massu sur la tête. « Non tu n as pas encore reproduit la même connerie bouffon » bin si puis avec le même enthousiasme que la 1ère fois hein, mais elle m avait rendu complètement accro, jamais était aussi comblé de ma vie, je pleurer de joie tellement j était heureux et je pleurer de culpabilité tellement j avais honte. Donc j’ai tenu parole et j’ai bazarder mon ancienne vie pour elle ou pour ma dépendance affective et sexuelle car oui je suis tomber totalement amoureux de son corps et du plaisir qu’on se donne (j essai de toujours beaucoup donner aussi) d ailleurs je me rend compte que peut d homme donne du coup les femmes que j ai rencontrer on l impression de re-découvrir leurs sexualité. Voilà sauf les souffrances ne disparaissent pas hein et son amour pour moi la hypnotisé ce qui la rendue dans une disponibilité qu elle même ne soupçonné pas. Puis encore une fois je sacrifie tous pour elle, pour avoir de la tendresse, de l amour, du sexe. Elle est encore en stress post traumatique donc en gros c’est une Grenade à retardement, elle tiens la baraque et s occupant beaucoup sur internet mais du coup plus le temps passe et moins elle est disponible pour moi. Je suis devenu également sa sécurité, c’est à dire que quand je sort elle peut développement un stresse énorme, elle n a presque aucun soin même si j essai de faire des truc je dois l accompagner partout. C’est moi qui fait les courses, à manger etc je fait presque tous à 80 % et je lutte pour ne pas la culpabilisé car je sais pourquoi elle est comme ça. Je connais bien les symptômes liée au viol et à l estime de soie. Du coup c’est un belle enfer ou tu penses tous le temps au passé de ta copine, ton propre passer te fait culpabiliser et surtout des besoins affectif et sexuelle qui te harcèle aux quotidiens, bien sûr je n arrive plus à travailler donc la précarité arrive petit à petit, vue que notre société totalement égalitaire permet au plus démunie d avoir de l aide (c était ironique et encore nous sommes en France, c’est une chance, il y a des petits trucs mis en place mais la demande est tellement forte que c est loin d être adapté). J ai vue une psychologue l année dernière qui me fesait tenir le cap puis en décembre ma mère bien malade ma suivie elle est venu habiter chez moi alors que c’est déjà bien la merde. J’ai tous fait pour qu elle soit prise en charge mais que des porte fermé ce qui m’a plonger dans dans une grosse dépression, c’est à ce moment là que j’ai complètement perdu pied, j était auto entrepreneur et du bin je bosse presque plus, j arrive plus, j’ai plus envie. J’ai arrêté de voir ma psy à ce moment là ce qui a du être une erreur. Marre de voir ma copine mal dans ça peau tous les jours et de pas pouvoir répondre à ma demande affective imcomblable. J’ai choisie une super adiction pour les jeux d argent, qu elle bonne idée ça, histoire de bien accentué l estime pour ma personne. Puis j’ai décidé d aller au CMP et j’ai réussi à convaincre ma copine de faire de même. Mon 1er RDV avec la psy à durée 40 minutes, je suis sortie plus mal qu en rentrant, une sensation qu elle s en fou, elle a autre choses à faire, du coup je flippe encore plus pour ma copine car le viol et le stress post traumatique faut quelqu’un de très patients et qu inspire la confiance hein sinon ils vont empirer le truc (elle n’a pas très envie de parler de son vécu, j’ai peur de ça aussi car je sais que si elle veut pas vraiment d aide sa marchera pas mais j essai de choses car rien faire me fait pété les plombs puis de toute façon c’est inévitable un jour dans 1 5 ou 40 ans elle va péter). Du coup j’ai envie de retourner voir mon ancienne psy même si j’ai l argent qui disparaissent parce qu elles les charges elles disparaissent pas, nos traumatismes non plus. J hésite également à faire de l hypnose, j essai de méditer mais bon c’est variable comme résultats surtout que je suis coincé à l appart avec ma copine que j aime énormément mais qui me rappelle de plus en plus que ses souffrances et notre passé qui me comblé tant. Je sais que hypnose peut-être radical pour ce réconcilier avec soit même, pour ma copine aussi sa peut-être pas mal mes les souvenir vont être brutale donc bon. Ça m’a fait du bien de raconter ma vie, j’ai conscience d énormément de choses sur moi, sur elle, sur notre société j’ai toujours beaucoup analysé les choses et les gens mais jamais réussi à les accepté

    Antonin

    • Merci infiniment pour ce très long témoignage Antonin, vos écrits sont aussi un bon moyen de lâcher prise sur ces évènements pas facile de la vie. C’est tout à votre honneur. Philippe

  18. Peut on s en sortir ensemble si nouq souffrons l un du shemas du distant et l autre du dependant?

  19. Bonjour,
     Je partage totalement ce qui est présenté dans cet article avec cependant une remarque. Pourquoi l’intituler « sentiment d’abandon  et dépendance affective » ? Je préférerais « sentiment de ne pas être aimable et dépendance affective ».

    Chaque fois que le marteau cogne sur le clou, celui-ci s’enfonce un peu plus dans la planche. Chaque fois que la vie est venue cogner à ma porte, je me suis enfoncé un peu plus en moi même. Il en a fallu des souffrances  (acceptées,  non masquées chimiquement ou psychologiquement), pour enlever une à une les pierres de l’édifice que je m’étais construit. Je ne veux pas dire que je suis venu à bout de cette forteresse … en vient on à bout ? Je ne le crois pas, peut être quelques sages ! Mais d’une part j’ai conscience que cette forteresse existe et d’autre part on commence à voir à travers et c’est là le principal.

    J’ai lu les commentaires et je voudrais passer un message à ceux qui sont dans la souffrance. Je voudrais faire part ici de ce que j’ai compris de la vie.
    Quand nous venons au monde nous sommes TOUS des êtres divins, des êtres d’Amour et nous donnons et attendons de l’Amour, mais de l’Amour VRAI. Or cet Amour n’existe pas, ou si peu. Ce que nous appelons de l’amour n’est que de l’attachement emotionnel. En tant que parent, au mieux, nous croyons donner de l’amour à nos enfants mais nous ne faisons en fait que soigner nos propres blessures au travers de ce faux amour. Cet être divin qu’est le bébé ne s’y trompe pas, il sent bien que ce n’est pas un amour vrai, gratuit  et il se croit donc un être  » non aimable ».  Ce qui fait que nous sommes TOUS en dépendance affective, personne n’y echappe  ! Et nous allons TOUS développer des carapaces propres à soigner cette croyance inconsciente  « d’être non aimable ». Ces carapaces peuvent prendre des formes diverses sur un curseur allant de la personne très gentille, le « chic type » jusqu’au très méchant, le pervers. Ceci explique le monde de fous dans lequel nous vivons, il suffit de regarder l’actualité ou de prendre un livre d’histoire. Ainsi, selon moi,  le monde est constitué de trois catégories de personnes.

     Ceux qui n’ont aucune conscience qu’ils se sont construit un personnage fictif propre à compenser cette image inconsciente « d’être non aimable « . Ils se sont tellemnt protégés   peut-être parce que la blessure a été très forte,  qu’ils ne ressentent plus aucune souffrance,  ils passent leur vie dans une stratégie inconsciente, où ils font le bien ou le mal mais  ils jouent, ils ne sont pas dans la vraie vie. Sur le tableau de bord de leur voiture ils ont caché le voyant température et joue à fond jusqu’au jour où la machine casse. C’est le cas de beaucoup d’artistes célèbres qui ont atteint des sommets de gloire et en arrivent un jour à la solution extrême. On dit alors qu’ils n’ont pas supporté la notoriété. Non, on ne soigne pas une blessure intérieure par l’extérieur.

    Ensuite il y a ceux qui ressentent une souffrance, chaque fois qu’un événement extérieur  vient reveiller une blessure intérieure . Ils peuvent passer leur vie dans la souffrance sans en comprendre les raisons. Ils voient, sur le tableau de bord le voyant température  et reduisent leur vitesse ou s’arrêtent,  bref leur voyage est compliqué. Ils ont une chance par rapport à la première catégorie de personnes mais ne la saisissent pas. C’est le plus beau message d’espoir que je puisse donner à ceux qui sont dans la souffrance. Cette souffrance est une formidable opportunité pour vous permettre d’aller à la rencontre de l’être divin que vous êtes, et toucher ainsi à la vraie vie.

    Il y a enfin ceux qui on accueilli cette souffrance, sans la masquer ou resister. Ils ont saisi cette opportunite pour comprendre ce qui se passe en eux. Ils sont sur le chemin de ce qui les amènera à comprendre pourquoi le voyant température s’eclaire et ainsi apporter les reparations qui s’imposent et reprendre un voyage paisible.

    Le monde ne deviendra meilleur que lorsque la troisième catégorie sera majoritaire, et pas du tout avec d’hypothétiques organisations societales, lois ou encore morale. St Augustin a résumé ceci avec une remarquable circoncision « Aime et fais ce que tu veux « .

    Serge

  20. Bonsoir à tous,

    Encore une insomnie et cette fois-ci je décide de regarder ce qu’est « le sentiment d’abandon » pour la 1ere fois.

    J’ai 25 ans et cela fait déjà 10 ans que je souffre de dépression.
    Mes parents étaient peu présents et ma mère dépressive, avec des blessures jamais soignées, qu’elle m’a « transmises ».

    Leur séparation lors de mes 14 ans fut douloureuse car on m’envoya en internat. Ce qui est étrange, c’est que bien avant cette séparation, je sentais bien qu’il y’avait un vide en moi, je n’étais pas insouciante comme les autres enfants. Je fus déscolarisée…suite à des phobies scolaires, une dépression carabinée avec des troubles alimentaires (boulimie).

    Mon grand-père est décédé à cause d’un cancer qui s’est généralisé et cela a été extrêmement difficile. Encore aujourd’hui, 10 ans après, le deuil n’est pas totalement fait. Il me manque beaucoup.

    A 17 ans, ma mère m’a pris un studio (une pièce), j’ai donc vécu seule…Je me suis retrouvée à prendre de la drogue, coucher avec n’importe qui, avoir des amis peu fréquentables.

    Puis, pendant quelques années malgré des rechutes « dépressives », j’ai cru aller mieux.
    Je ne me suis jamais sentie entourée malgré des amies, petits amis…j’ai toujours eu ce sentiment d’être incomprise, seule.

    Le 15 octobre 2015, j’ai rencontré un homme. J’en suis tombée follement amoureuse. Il avait tout ce que j’avais toujours recherché. Il avait confiance en lui, charismatique, séduisant, intelligent, drôle… Il était l’image même du « mâle », contrairement à mon père qui est très efféminé.

    Je me sentais femme à ses cotés, je me sentais protégée et choyée. Malheureusement, il s’est vite montré dominateur envers moi et manipulateur. Je comprends aujourd’hui que je recherchais en lui un père idéalisé que je n’avais jamais eu, quelqu’un de fiable et de masculin.

    J’ai tout quitté pour lui, j’ai changé de ville, d’études. Je me suis coupée de mon entourage, je me suis totalement isolée. Il m’a détruite. J’avais peur qu’il me quitte donc je faisais tout ce qu’il souhaitait (arrêter de fumer, faire du sport, perdre du poids.) Il a commencé à me dénigrer.
    C’est un pervers narcissique qui m’a détruite, toute la confiance en moi que j’avais réussi à bâtir au fil des années s’est envolée.

    Un an et demie après notre rencontre, il m’a quitté. J’ai cru mourir. Parfois, je me dis que malgré mes efforts pour rester avec lui, j’ai aussi tout fait pour qu’il me quitte. J’ai l’impression que je savais qu’il allait me quitter. S’en est suivie une visite aux urgences car je ne savais plus arrêter de pleurer, une angoisse terrible.
    Puis j’ai abandonné mes études, je n’ai pas passé les examens.

    J’ai été hospitalisée 9 semaines pour dépression grave. Cela fait 3 mois que je suis sortie. J’ai décidé de ne plus être en contact avec lui. C’est dur, je dois maintenant trouver un travail et je me sens si démunie face à ça.

    Je me sens si seule, et j’en ai marre de ressentir ça, pourtant je suis suivie depuis plus de 10 ans mais rien n’y fait. J’ai mal et c’est vrai que le suicide est une chose à laquelle je pense souvent car je ne sais pas comment m’en sortir. J’ai peu de famille, peu d’amis, je me sens si seule. J’ai l’impression que si j’ai peu de personne autour de moi désormais c’est parce que je ne suis pas quelqu’un digne être aimé, pas assez bien.

    Merci de m’avoir lu, j’espère que vous pourrez me répondre.

    • Waoooo c est super touchant ta reponse Juliette
      Comment un être humain peut il faire Ca à un autre ?? C est vraiment un questionnement sans fins. Mais bon dans l article ils semblent dire que aussi les manipulateurs souffrent. – donc c est déjà Ca ! 😉
      Comment vas tu maintenant depuis ton message ?

    • Bonjour Juliette,
      Avant tout, merci infiniment d’avoir eu le courage et la beauté de vous livrer ainsi.
      Votre témoignage est touchant et même bouleversant.
      Je suis Philippe, le fondateur de ce blog qui vous veut du bien.
      Je suis en train de le remettre sur les rails et de trouver des personnes compétentes qui puissent vous aider, vous et toutes les personnes qui traversent des moments difficiles d’expériences de vie délicates.
      Je ne suis ni thérapeute, ni coach, ni rien du tout de cela mais, de mon expérience personnelle de vie (et cela fait un moment que j’use mes semelles sur cette belle Terre), me ferait vous dire, dans un premier temps, que TOUT est impermanent. Que ce soit le bonheur ou la souffrance, tout passe comme les nuages et la pluie dans un ciel d’été, comme l’arc-en-ciel qui n’a aucune consistance réelle bien qu’on puisse le voir.
      Votre traversée du désert sera votre force…
      Je sais, c’est peu, mais ce sont mes mots pour vous transmettre une belle énergie afin que vous puissiez y puiser le courage de continuer d’avancer car vous ne savez pas encore la beauté de ce qui se cache derrière vos épreuves.
      Des millions de personnes et j’oserais dire que même pas une personne n’est épargnée par la souffrance. Elle est la base, le terreau sur lequel vous allez bâtir VOTRE bonheur tout comme le lotus nait de la vase et s’en nourrit.
      D’ici quelques semaines, normalement en mars, j’ai justement prévu de faire appel à une spécialiste en ce domaine de souffrance pour vous aider à avancer.
      N’hésitez pas à venir de temps en temps ici ou de vous inscrire à la newsletter pour être avertie dès sa sortie.
      Venez également sur la page Facebook consacrée au blog : j’y partage des messages au travers de photos et citations et en ce moment, j’ai même débuté un Grand concours où il va y avoir de surperbes lots à gagner (des ateliers ou formation en ligne, des livres… tout plein de chose pour nous aider à avancer sur les chemins souvent tortueux de la vie)…
      Vous avez les rênes de votre destin entre vos mains.
      Je vous souhaite bon courage et vous adresse mes pensées bienveillantes.
      philippe Gouron

  21. Mon copain a peur d’aimer et moi j’ai peur de l’abandon, ce qui nous bloque énormément, et nous avons souvent eu des disputes à cause de ça… Au début de notre relation j’ai découvert qu’il envoyé des messages assez avenant à des filles, j’ai décidé de le pardonner car je ne voulais pas le perdre, mais aujourd’hui j’en souffre toujours plus… De son côté il fait des erreurs mais ne me quitte pas non plus… et le problème c’est que nous ne trouvons aucune solution ni aucune personne qui puisse nous aider… au bout de 5 ans de relation, il devient difficile surtout pour moi de continuer à vivre comme ça… Quand je me dis que je dois le quitter, dans l’heure j’ai envie de le faire, mais des que je pense au après, ça me fait peur et je me résous à rester avec lui.
    Je ne sais où trouver la solution, ni quel médecin pourrait nous aider…

    • Bonjour Sandrine,
      Avant, sachez bien que je suis vraiment désolé pour vous et votre situation.
      Pour répondre à votre question, il existe de très nombreux thérapeutes qui peuvent vous aider à traverser cette situation pour la transformer.
      Déjà, il faudrait savoir si votre compagnon serait prêt à faire une thérapie de couple ?
      Et si ce n’est pas le cas, alors il faut que vous preniez les choses en main pour VOUS. C’est votre vie dont cela dépend. Votre équilibre, votre bonheur.
      La peur fait toujours surface lorsque l’on décide de sortir de sa zone de confort. Mais est-ce vraiment confortable la zone, la situation dans laquelle vous vous trouvez ? J’en doute et je suis certain que vous approuverez mon doute.
      Donc, première étape, essayez de savoir si votre ami est prêt à améliorer la situation avec vous et si c’est le cas, cherchez un thérapeute spécialisé dans les relations de couple. Il y en a certainement pas très loin de chez vous.
      Et regardez le bon côté des choses : de prendre conscience et de parler ouvertement de cette situation est déjà un IMMENSE pas vers votre transformation.
      N’hésitez pas à revenir en parler ici pour nous dire où vous en êtes.
      Avec toute ma bienveillance
      Philippe, Fondateur d’En quête du bonheur

      • Merci pour votre réponse. Il est prêt à voir un thérapeute, il nous suffira juste d’avoir la bonne adresse… car j’ai déjà moi même consulter mais quand la personne en face ne nous convient pas, et ne nous donne pas la satisfaction que l’ont aurait aimé avoir c’est assez frustrant et nous décourage…
        Encore merci Mr Gouron!

        • Qu’entendez-vous par « la/le thérapeute ne nous donne pas satisfaction » ?
          Vous êtes de quelle région, proche de quelle grande ville ? On ne sait jamais, dans mes relations professionnelles ou mes réseaux j’aurai peut-être quelqu’un à vous conseiller. En attendant, je vous souhaite bon courage.

          • Je suis dans le Languedoc Roussillon. J’ai eu 10 rendez vous avec un psy et je m’attendais à ce qu’il mette des mots sur « mes problèmes », du moins qu’il détecte un traumatisme qui expliquerai pourquoi j’ai autant peur de l’abandon, mais rien, les séances s’enchaînaient sans que je ressente un bien être… alors j’ai fini par laisser tomber.

          • Bonsoir Sandrine,

            j’avais exposer mes problémes un peu plus haut, je voulais te dire que tu n’es pas seul à souffrir de la peur de l’abandon, cette souffrance que j’ai en moi me rend également dépandant des compagnes que j’ai pu avoir, j’ai rarement était celibataire à cause de cette peur la. Il m’arrive en plus souvent d’être en couple avec des femmes qui on était mal traiter et qui on des souffrances trés dur avec une forte instabilité ce qui ne ma pas du tous aidé dans mon cas bien au concraire.
            J’ai décider d’aller mieux, de me faire aidé une nouveles fois dans l’idée d’aidé la personne avec qui je suis de vouloir à son tour faire ses de même pour allez mieux.
            J’ai fini part trouver quelqu’un d’éfficace, avec la qu’elle je fait de l EMDR ainsi que mon amis, nos traumastismes finisse part ressortir avec cette pratique et finis part nous soulager un peu.
            J’ai toujours peur et je ressent toujours la peur de l’abandon mais un peu moins souvent j’ai même parfois des période de paix de quelques jours à semaines.
            Je pense qu’il est important pour des gens comme nous soit de trouver une personne qui nous correspond et qui communique beaucoup soit d’apprendre à vivre seul sur le long terme. Nous manquons cruellement de confiance en nous et pour beaucoup d entre nous et en nos géniteurs.

            J’ai souvent penser également pouvoir être heureux en rencontrant quelqu’un souffrant de la même choses que moi mais ce n’ai jamais arrivé puis je me dit que malgré certaine similitude les gens comme les souffrances sont différantes.

            Quoi qu’il en sache qu’un mieu être est possible.

            Antonin

          • Sandrine,
            Vous avez certainement bien fait d’arrêter au bout de 10 séances si vous ne ressentiez pas un cerain « bien-être » comme vous dites.
            Cela dit, à mon humble avis, une thérapie n’est pas nécessairement pour ressentir un certain « bien-être » mais pour modifier profondément une souffrance qui nous gâche la vie.
            Certaines personnes passent des années en psychanalyse. D’autres en quelques séances corrigent la problématique. La première des choses est la volonté du patient de désirer vraiment s’en sortir, tout comme pour un fumeur de vouloir s’arrêter de s’empoisonner.
            Il y a toujours des solutions à ce que l’on endure.
            La vie est faites d’expérience pour grandir et, malheureusement, les expériences qui font grandir prennent leur source dans la souffrance.
            D’ici quelques jours, je vais faire mettre en place un programme d’accompagnement, par une thérapeute spécialisée sur cette thématique, ayant elle-même traversée et transformée cette douleur, cette souffrance.
            Je vous tiendrai informé.
            En attendant, vous pouvez trouver, comme je vous l’ai suggéré, un(e) spécialiste en relation de couple dans votre région et vous y allez avec votre compagnon puisqu’il se sent prêt à ce que votre relation s’améliore.
            Et pendant ces périodes psychologiques difficiles, faites vous du bien, faites vous plaisir, et imprégnez vous de choses positives, ça ne pourra être que la belle terre où les semences de votre bonheur pourront germer.
            Avec toute ma bienveillance

  22. Je n’ai pas trouvé les mots exact mais vous les avez trouvés pour moi, je recherchais un bien être en quelque sorte, mais ce qui m’a réellement déçu c’est que le thérapeute n’ai pas trouvé l’origine de ma souffrance.
    Et le fait qu’il n’y soit pas arrivé, me laisse perplexe dans l’idée de revoir un autre thérapeute. Encore une fois, j’ai peur d’avoir encore un échec, et je n’ai pas envie d’attendre encore 10 séances avant de trouver ce fameux traumatisme… Sur ce blog je me suis senti comprise dès mon premier commentaire, alors avant de commencer une autre thérapie j’aimerais attendre votre programme d’accompagnement en lequel je crois. J’y ferais participer mon compagnon si possible ?
    Je vous remercie énormément.

    • Bonjour Sandrine,
      Je vous tiens au courant.
      En attendant, faites-vous plaisir en venant participer au concours gratuit qui a lieu sur la page Facebook En quête du bonheur : https://www.facebook.com/laquetedubonheur
      Il va y avoir de nombreux superbes cadeaux à gagner et, en plus, cela ne pourra vous faire que du bien car il faut simplement venir voter pour des photos-citations inspirantes qui, comme le dit un ami, l’une d’entre elles peut être à l’origine d’un grand changement de vie. Une simple phrase…
      A bientôt et prenez soin de vous

  23. Je ne réagis pas trop sur les réseaux sociaux, ça aussi ça fait partie d’une barriere que je me mets, celle de ne montrer à personne ma vie, mes pensées ou mes orientations de peur d’être juger… Mais je passerais faire un tour sur votre page.
    Merci, passez une bonne soirée.
    À très bientôt, je l’espère.

    • Passage rapide sur la page pour me remémorer mon premier commentaire, (aujourd’hui je fais partie du groupe sur Facebook et j’admire tellement ce que fais l’auteur de ce blog! Merci à lui !) bref
      Antonin je viens tout juste de lire ta réponse ! Déjà comment vas-tu depuis ton commentaire ?
      En ce qui concerne son contenu, j’ai bien l’impression qu’on se ressemble sur certain point, moi aussi je cherchais à aider mon copain (qui l’est toujours), lui aussi va mal, je le sais, mais j’ai compris que je n’y pouvais rien, que chacun guérir avec sa propre force. La seule chose que je lui conseille c’est de voir un psy lui aussi, et de ce donner les moyens d’y arriver, car nous sommes bien placés pour savoir que les choses ne viennent pas d’elle même. Du coup je prend plus de temps pour moi et pour mes blessures, je réfléchis à comment m’en débarrasser, malheureusement je n’ai pas encore trouvé, mais Mr Gouron a créé un groupe fermé sur Facebook liée à la blessure d’abandon et il est accompagné par une psychopraticienne, et je pense qu’ils sauront nous donner les clés qu’il nous manque pour enfin être libre et heureux. En tout cas, depuis mon premier commentaire je me suis senti en confiance et enfin comprise. Viens en faire partis ?

  24. Bonjour,
    Tout d’abord merci pour ces informations …. il est vrai que je me sis demandé pour qu’elle raison j’acceptais des relations toxiques ….j’en ai voulu à mon mari par exemple …. qui lui aussi est dans cette veine.
    Aujourd’hui je ne dis pas que je suis guérie, je pense que le chemin de l’amour de soi, lorsque le petit enfant blessé en nous est profondément ancré par des années de » cache misère « , mais un jour je me suis dit que j’étais en train de mourir et que la vie ce n’était pas ça … alors oui ma prise de conscience a provoqué un tsunami dans ma famille ( et je pense surtout à mes enfants ), pourtant je ne regrette rien.
    J’apprends à m’aimer. Je prends les décisions qui me correspondent. J’apprends à exprimer mes désirs mes attentes. Je ne sis pas prête à l’amour de l’autre car je sais que mes peurs d’être à nouveau sous l’emprise de l’autre est grande,, mais je ressens le bonheur d’être et c’est un grand pas pour moi.
    Ce qui est important également c’est que j’essaie,aujourd’hui , de communiquer à mes enfants cette culture du bonheur et de l’amour de soi.
    Pas évident d’écrire tout ce que cela fait jaillir en moi, mais je vous remercie encore de permettre à chacun d’entre nous de pu voir le faire .

  25. La réponse n’est pas à chercher chez les autres qui ne peuvent colmater « le morceau manquant » , quête inutile qui peut occuper une vie entière .. la réponse est le changement dans les pensées automatiques non rationnelles qui remontent de l’enfance, système archaïque qu’il faut se débarrasser pour avancer plus en avant, vers la liberté et l’autonomie…

  26. Bravo pour votre analyse ! Celle-ci est captivante.
    Je suis stupéfait de voir mon passé ainsi expliqué clairement. À chaque phrase, j’ai reçu comme une grande claque !
    Il y a néanmoins un point que je n’arrive pas à comprendre. Lorsque vous dites que la solution viendra au moment où l’on commencera à s’aimer soi-même.
    Si cela revient à pleurer sur son sort, il faut vous dire que je suis, pour ma part, attristé de voir à quel point, de nos jours dans notre société,
    cultiver le narcissisme est devenu à la mode. Cette remarque pourrait paraître ironique mais il n’en est rien. Je suis sincèrement à la recherche d’une solution car je souffre beaucoup d’un sentiment de solitude et d’abandon (que j’estime réels).
    Bien à vous. En souhaitant une explication à propos du s’aimer soi-même.

    • Bonsoir Emile,
      Tout d’abord, merci infiniment pour votre message et votre témoignage face à cette souffrance.
      L’amour de soi, dans un cadre thérapeutique n’a strictement rien de narcissique, bien au contraire.
      Nous allons en reparler très prochainement.
      An-Sofie Green ne pouvant donner suite pour des raisons personnelles, nous sommes en train de préparer un groupe privé et des vidéos avec de nombreuses réponses à des questionnements sur cette blessure d’abandon et ses conséquences ainsi que des ateliers en ligne pour accompagner à s’en libérer avec Valérie Beaufort, psychopraticienne spécialisée sur cette grande problématique.
      Le sondage qui suit cet article a été réalisé en partenariat avec Valérie et moi-même, Philippe Gouron, Fondateur d’En quête du bonheur.
      En attendant la mise en place de tout ceci qui ne devrait pas tarder, je vous invite à lire un article qui sort aujourd’hui sur notre blog ici-même.
      Belle soirée, bon courage et à très vite
      Philippe pour En quête du bonheur

  27. Un article qui arrive au bon moment dans ma vie , une larme et je reprend les armes pour essayer de vaincre mes démons ….

  28. Bonjour,
    J’ai voulu m’inscrire à la conférence « se libérer de nos blessures émotionnelles ». Malheureusement, elle était déjà complète. Est-il possible de la visionner d’une autre façon ? Merci pour votre réponse.

    • Bonjour Patricia,
      Désolé pour les replays ne sont disponibles que si vous vous êtes inscrites au préalable et durant maxi une semaine.
      Nous redonnons une conférence similaire le 12 mars prochain mais les inscriptions ne sont pas encore ouvertes.
      néanmoins, vous pouvez vous inscrire en liste d’attente pour être prévenue à l’avance :
      S’inscrire sur la liste d’attente
      Bon weekend
      Philippe

  29. Cela me parle beaucoup. J’ai souffert d’abandon toute ma vie, celle de mon père, non pas qu’il soit parti, mais parce qu’il m’ignorait et ne me donnait aucune affection. Et c’est vrai que j’ai couru toute ma vie après la reconnaissance. Aujourdh’ui j’en ai moins besoin, je pense que je m’aime. Mon seul problème est que je ne voudrais pas transmette cet héritage à mes enfants.

  30. Bonjour,

    Merci beaucoup pour ce texte qui resonne particulierement pour moi. Je me reconnais sur beaucoup de points (si ce n’est pas tous)
    En ce moment je cherche beaucoup de reponses à mes questions et ce texte m’en a apporté quelque unes 🙂
    Ce que je n’arrive cependant pas à comprendre, c’est d’ou cela vient…J’ai eu une enfance normale, avec 2 parents qui nous ont toujours donné beaucoup d’amour.
    Comment faire pour identifier d’ou la blessure pourrait venir? Avez vous des conseils?

    Merci beaucoup par avance pour votre réponse 🙂

    • Bonjour Amandine,
      Nous vous invitons à venir nous écouter pour la prochaine conférence sous forme de webatelier en ligne offert durant lequel vous pourrez poser vos questions à l’experte qui sera présente : https://gouron-philippe.learnybox.com/webconference-atelier-offert-mardi-11-juin-a-20h30-france/

    • Bonjour

      Mon mari se trouve dans une souffrance de peur d’abandon ancrée en lui depuis son enfance.

      Souffrance due à une recherche incessante de reconnaissance affective de ses parents notamment celle de son père. Des parents qui lui ont confié bcp de responsabilités d’adulte sans sûrement en prendre conscience de leur lourdeur sur ses petites épaules d’enfant. Il était en quelque sorte leur bras droit pour les soulager dans leurs difficultés quotidiennes. Gardait sa petite soeur, préparait les repas, participait aux tâches ménagères, n’était pas accompagné lors de ses activités sportives (allers/retours loin du domicile)… n’était pas vraiment autorisé à aller jouer avec ses amis, et si oui il restait sur ses gardes car si entorse à son éducation il etait puni (coup de pied, gifle…).Le regard de son père le petrifiait.
      Il a eu un manque total d’affection.

      Adulte, il a été suivi par un psy, il a pris conscience que son mal intérieur etait dû à son enfance.
      Ses peurs se traduisent par une peur extrême du déplacement un peu loin de ses repères. L’etranger est inaccessible depuis que je le connais (une dizaine d’années) sauf le pays de ses origines où il a tous ses repères. Il ne prend pas l’avion, ni aucun autre moyen de transport. Il prend la voiture mais depuis un an la distance est diminuée et même les petits parcours deviennent inaccessibles pour lui.

      Je le vois « périr » dans sa douleur sans avoir les armes nécessaires pour le protéger.
      Il a trouvé un moi la bienveillance et l’affection qui lui ont manqué étant enfant.
      Il a des enfants qui sont affectueux avec lui et lui accordent bcp d’amour.
      Son passé l’a détruit et malgré un présent qui pourrait etre PARFAIT, son état ne s’améliore pas, malgré aussi traitement médicamenteux.

      J’ai mal pour lui. On est loin de la guérison… j’ai peur car il m’a deja avoué avoir eu des idees noires…c’est horrible de ne pas pouvoir l’aider davantage.

      Nous sommes perdus.

      • Bonjour Carla,
        Merci pour ce témoignage.
        Je vous invite à surtout ne pas rester seuls, continuer de vous faire aider car ce type de problèmes peut demander du temps jusqu’au déblocage.
        Je vous propose de venir écouter Valérie Beaufort, psychopraticienne émérite qui donnera une nouvelle webconférence le mardi 09 juillet 2019 à 20H30. La participation à la conférence est totalement gratuite : http://bit.ly/WebConferenceBlessureAbandon09Juillet19
        En fin de conférence, vous pourrez lui poser vos questions et, si vous le souhaiter, pour aller plus loin, elle vous proposera ses ateliers d’accompagnement en ligne.
        Bon courage
        Philippe pour En quête du bonheur

  31. Merci pour cet écrit, le plus pertinent que j’ai pu lire sur le sujet. J’aime beaucoup la prise de recul et le non jugement qui s’en dégage. Celui du manipulateur qui souffre, et qu’on peut ainsi « dédiaboliser » et celui du manipulé à qui on retire la culpabilité de la naïveté. C’est pour moi un grand pas en avant que je souhaite poursuivre avec mon compagnon, s’il accepte de voir que nous souffrons l’un et l’autre du même trouble profond, et d’avancer sur le chemin de l’amour vrai, libre et sincère. Parce que ma nature me pousse à croire profondément au meilleur equi se trouve en chacun d’entre nous…

  32. Bonjour

    J’ai suivie votre conférence il y’a deux jours, et par la suite j’ai décidé de commander votre livre. J’envisage peut etre de m’inscrire à l’atelier que vous proposez.
    Mais une question reste en moi, je ressent tous les… symptomes d’une blessures d’abendon qui me font faire des choix de vie particuliers et surtout des moments de stresse très intenses qui me bouffe physiquement.
    Par contre j’ai beau réfléchir, je ne voit pas ou et quand, qu’elle événement aurait pu provoquer ça durant mon enfance. Celle ci a était pour moi très joyeuse et pleine d’amour de mes proches

  33. Bonjour
    Mon conjoint m’a quitté âpre 18 ans de vie commune et aujourd’hui je reste accrochée à le moindre de ses paroles quand je l’appelle dans l’espoir qu’il revienne.
    J’ai 52 ans et j’ai déjà eu une séparation 20 ans plus tôt avec les mêmes symptômes, dépendance totale emotionnelle.
    J’ai vécu toute mon enfance à m’accrocher à mon père alcoolique et à mes frères (9 enfants dont j’étais l’avant-dernière) et une mère dépressive incapable de donner de l’amour, climat de violence et de pauvreté.
    Aujourd’hui mon conjoint est parti et me laisse seule dans la maison, dont il propriétaire alors il me fait payer , avec notre fille de 14 ans.
    Je ne sais plus quoi faire pour gérer la situation, je suis en pleine dépression, je continue de travailler mais je suis à côté de mes pompes. Dois-je partir de la maison ? Je suis passive.
    J’ai entamé une thérapie en sachant que ce n’est pas la première.
    Je n’ai aucune famille et amis, je vivais pour ma famille qui aujourd’hui a éclaté. Mon ex conjoint lui est entouré de sa famille, il vit chez sa mère en attendant de se construire une autre maison, et des amis qu’il m’a fait connaître et qui sont les siens à la base.
    Je suis perdue et ne sait pas quoi faire. J’ai peur terriblement.
    Merci
    Rose